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RECHERCHE EMPLOI

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De remise en questions en remise en question, j’y vois maintenant plus clair sur ce que je veux. Si vous souhaitez m’aider dans ma recherche de travail, voici un post que vous pouvez partager. Merci par avance.

  1. C’est quand la dernière fois que vous avez cherché un travail?
  2. « Talent en quête d’opportunités et de challenges … » ou l’avènement de l’enfumage sémantique.
  3. Mon idéal d’entreprise
  4. Rôles et secteurs
  5. Les compétences que je souhaite mettre à profit
  6. Mon parcours – On the road since 1996
    1. 1996 Un début de carrière à l’international
    2. 2002 Le choix du retour en France et la mise en place d’un nouveau projet professionnel.
    3. 2016. Le choix de venir habiter à Marseille et de marquer un autre tournant professionnel.
    4. A partir de 2021, elle retourne au bureau comme assistante de direction à Marseille
  7. Me contacter

C’est quand la dernière fois que vous avez cherché un travail?

Si j’ y réfléchis, j’ai connu dans ma vie quatre périodes de chasse à l’emploi. La première lorsque j’ai fini mes études dans le milieu des années 90, la deuxième au tournant des années 2000 quand je suis rentrée en France après plusieurs années vécues en Irlande, la troisième lorsque j’ai déménagé à Marseille, soit quelques années avant le COVID et maintenant. En bientôt 2024.

Ce qui n’a pas changé en trente ans : le rapport de force. Je pense être comme la majorité des demandeurs d’emploi, à savoir en posture d’attente. En attente d’une réponse après avoir postulé, ou d’un verdict si j’ai eu la chance d’obtenir un échange téléphonique. Dans cette brèche qu’ouvre l’attente s’immiscent le doute, l’auto-critique et la mise en route de la énième version d’un CV ou d’une lettre de motivation. A moins qu’une vidéo de présentation soit plus percutante? Non, il faut faire appel à son réseau. La reco, le marché caché de l’emploi, c’est l’eldorado. Mon LinkedIn est-il à jour au fait? Et si je modifiais mes alertes?

Depuis toujours aussi on nous en dit des choses sur ce qu’il faut faire ou pas faire. Comme par exemple, relancer le recruteur. Faire surface sur le smartphone de qui que ce soit ne peut se faire que si on a été mis en relation directement avec quelqu’un. Mais quand ce n’est pas le cas, si on postule à des annonces d’emploi sélectionnés sur le Net ou les réseaux, on est le plus souvent face à une plateforme informatique sur laquelle on a créé un espace personnel et renseigné les cases bien comme il faut.

Quelle ironie quand on y pense! On nous demande de sortir du lot mais surtout de bien rentrer dans les cases. Nombre de caractères limités. Champs obligatoire. Format de fichier non reconnu. Et de bien rester à notre place, à attendre, à coup de « Sans réponse de notre part… » envoyés automatiquement en guise d’accusés de réception de candidature.

Ca me fait penser à du don d’ovocytes. Mettez donc ces bouts de moi prometteurs dans votre base. En cas de besoin, je reste joignable.

Mais moi ce que je veux, c’est trouver un poste rémunérateur, pas alimenter des banques de données avec des promesses de dons de candidatures.

« Talent en quête d’opportunités et de challenges … » ou l’avènement de l’enfumage sémantique.

Parlons-en des dons. Comment fait-on lorsqu’on est doué pour rien, lorsqu’on est une personne « normale » quoi.

Je n’excelle ni dans les claquettes ni en flute traversière, je ne suis pas un « talent », je suis une personne et donc beaucoup plus complexe qu’un simple « talent ». Mais peut être que je vous ai mal compris.

Si savoir utiliser des applis web et outils informatiques, analyser des informations, écouter ses interlocuteurs , synthétiser, exprimer ou restituer des idées, structurer, planifier et coordonner la mise en place d’activités , être attentive aux gens et aux situations, fédérer des personnes autour d’un projet, avoir le sens du service , apprendre volontiers des autres et aux autres ou s’exprimer clairement font partie des attributs de ce que vous appelez « un talent » alors, je reviens sur ce que je viens d’écrire. Je suis une virtuose!

Toutefois je ne cherche ni « une opportunité unique », ni « un challenge professionnel ».

Arrêtons de nous mentir, les opportunités, c’est comme le talent ou la comète de Halley : on se trouve très rarement en présence du phénomène et même si vos accès de fièvre « corporate » au moment d’écrire la petite annonce vous font délirer au point d’y croire, il faut que quelqu’un vous le dise.

Je me porte volontaire :

« Chers recruteurs, A moins que le poste soit basé en Polynésie tous frais payés et que la rémunération proposée soit très nettement au-dessus de la moyenne du marché, la liste des caractéristiques que vous mettez en avant dans vos annonces et taxez globalement « d’opportunité unique », n’est, ni plus, ni moins qu’un descriptif de poste. Alors, merci de bien vouloir vous servir une camomille et laisser le lecteur de votre prose juger du bien fondé du caractère exceptionnel du poste à pourvoir. »

Car oui, une opportunité est toute relative. Au risque de vous surprendre, voici un exemple de travail qui aura été pour moi une réelle opportunité alors que je frôlais les 50 ans : vendeuse en magasin de prêt-à-porter payée au SMIC en tiers temps. J’ai exercé ce travail pendant deux ans et demi et il m’a permis d’assumer un revenu modeste mais fixe en complément de mon activité en tant qu’indépendante au moment même où des choix personnels malavisés m’avaient menée dans une très mauvaise passe financière. C’est aussi grâce à ce travail que j’ai rencontré d’autres commerçants du centre-ville de Marseille qui m’ont embauchée occasionnellement en extra pendant les périodes de soldes et que j’ai appris sur les enjeux de fabrication et de commercialisation des vêtements. Petit boulot certes, trouvé grâce à une annonce manuscrite placardée dans une vitrine, mais opportunité de sortir la tête de l’eau, de me forger un réseau de connaissances dans une ville où je venais de m’installer et d’apprendre tout court.

Le Robert définit le « challenge » comme « une situation où la difficulté stimule ». Concernant les fameux « challenges » professionnels, il faudrait que les recruteurs en discutent non pas avec leurs amis imaginaires qui vivent sur un arc-en-ciel mais plutôt avec des travailleurs consumés par un burnout et qu’ensuite ils demandent aux managers d’analyser dans quelle mesure le contexte du « challenge » mis en avant dans le poste est stimulant ou destructeur.

Et puis franchement, ce mot de « challenge » n’est-il pas désuet à l’heure qu’il est? Ca me replonge dans les années 80, ça rappelle le blockbuster US mettant en scène les tablettes de Schwarzy ou de Sly, ça rime avec Predator ou l’Oeil du Tigre. Je pensais qu’on basculait vers une autre registre de valeurs, y compris dans le monde du travail. Ces fameuses « soft skills » soi-disant désirables en entreprise ne sont-elles que de la poudre aux yeux? En 2024 je m’attendrais à entendre parler de « posture face à un environnement complexe » plutôt que de « challenges à relever », je pensais les entreprises avides d’ « intelligence » ou d’ « habileté » à savoir mettre en œuvre plutôt que d’ « adrénaline » à faire jicler.

Mon idéal d’entreprise

La critique est facile, on le sait. Alors, je me suis dit : « Tiens Laurence, ce n’est pas le tout de critiquer le choix des mots des recruteurs dans leurs offres d’emploi. Et si toi tu rédigeais une annonce de recherche d’employeur, tu écrirais quoi? »

Dans le cadre de cet exercice, j’ai fait de mon mieux pour éviter l’écueil de la comparaison avec ma situation professionnelle actuelle et je nous ai regardé en face, mon parcours professionnel et moi.

Oui, j’ai fait mon mea culpa parce que force est de constater que jusqu’à aujourd’hui j’ai cherché à « coller » aux termes des offres. Vous comprendrez sans doute mieux pourquoi à la lecture de mon parcours.

Là, je change mon fusil d’épaule : je souhaite trouver un écosystème de travail qui me corresponde. Aussi je ne vous cacherai pas que pondre ce qui suit m’a demandé un temps d’incubation non négligeable, et accessoirement de nombreuses mises à jour de mes notes dans Google Keep.

Profil d’entreprise recherché

Cette annonce s’adresse à des entreprises de toute taille (PME ou grande entreprise), à tout stade de leur développement (start up ou société déjà établie).

J’ai 50 ans. Votre entreprise est curieuse de cette information et la considère comme intéressante plutôt que pénalisante.

Au quotidien, vous prônez la collaboration, l’honnêteté, l’intelligence et l’accomplissement.

Votre vision entrepreneuriale est soutenue par une réflexion stratégique Si vous êtes une entreprise mature, vous manifestez aussi la volonté d’apprendre et osez faire preuve de créativité pour faire évoluer les acquis.

Votre philosophie de travail est aux antipodes du micro management, vous encouragez une personne à cultiver l’autonomie dans ses fonctions et le feedback au reste des équipes.

Vous favorisez le travail collaboratif, procurez une vue d’ensemble des activités à vos équipes et, de manière générale, prônez la transparence avec vos clients et vos collaborateurs.

Vous avez à cœur de rendre les fonctions opérationnelles efficientes, vous cherchez à évaluer les « comment travaille-t-on » de l’entreprise et vous investissez dans les outils qui rendent ce « comment » générateur de valeur et donc gratifiant pour les collaborateurs. Ce qui vous permet aussi de proposer des modes de travail à distance ou sur une semaine de 4 jours.

Votre politique de rémunération reflète une volonté de s’entourer des « bonnes personnes ».

Rôles et secteurs

J’hésite à lister des intitulés de poste parce que sous un même intitulé les fonctions associées peuvent varier d’une entreprise à une autre, mais disons que c’est un point de départ pour engager une discussion. Voici donc une liste de postes pour lesquels j’ai de l’expérience à faire valoir :

  • Office manager
  • Assistant de direction
  • Assistant d’équipe
  • Chef de produits de services
  • Formateur/Coach
  • Chargé de clientèle

Quant aux secteurs d’activité dans lesquels j’aimerais exercer, j’aurais un (fort) faible pour des entreprises qui naviguent dans les technologies (santé, IA, IT, environnement, etc.) ou des services innovants.

Les compétences que je souhaite mettre à profit

En 3 phrases.

Mes copains anglosaxons m’appelaient « the dark horse » : discrète, l’air de rien, je flaire l’air ambiant et j’avance mes pions dans la direction escomptée.

Cérébrale que je suis, mon cerveau fonctionne avec plusieurs onglets ouverts et pas qu’au travail!

C’est plus fort que moi, je me mets souvent à la place des autres ce qui est parfois épuisant mais ce qui me permet aussi de désamorcer des situations potentiellement explosives ou de faire avancer des dossiers.

En une liste.

  • Sens analytique, sait évaluer les situations et faire des préconisations
  • Aptitude à l’élaboration de process et à la mise en place pratique de fonctions opérationnelles
  • Sens du service en interne et en externe
  • Facilité à coordonner le travail au sein d’un groupe
  • Aptitude clairement établie à s’adapter à des contextes de travail et à des publics variés
  • Qualités interpersonnelles, sens de l’écoute
  • Pédagogue, sait expliquer et impliquer les gens autour d’un sujet
  • Bonne communicante, sait organiser ses idées, les présenter et les partager
  • Bonne capacité à synthétiser et restituer clairement
  • Qualités rédactionnelles et orthographiques
  • Expertise dans l’utilisation des outils bureautiques et une capacité à s’approprier rapidement de nouveaux outils de travail

Mon parcours – On the road since 1996

Beaucoup d’annonces de recherches d’emploi font figurer un paragraphe de présentation de l’entreprise, aussi je complète mon annonce de recherche d’employeur avec ce qui suit :

Qui est Laurence Gay?

1996 Un début de carrière à l’international

Diplômée d’une école de commerce au 20e siècle (ESC Rennes), elle s’établit 5 ans en Irlande et travaille dans le marketing international de services B2B à Dublin dans le secteur de l’IT pour des entreprises américaines.

Le contexte d’alors est celui de la dérégulation du marché des télécommunications commencée en Amérique du Nord et poursuivie en Europe. Autant dire de ces années qu’elles furent effervescentes ; elles sont celles au cours desquelles on a construit les fondations du monde interconnecté que nous connaissons maintenant. Elles furent aussi un formidable accélérateur professionnel pour Laurence qui aura évolué dans des équipes technico-commerciales multiculturelles et aura beaucoup voyagé.

2002 Le choix du retour en France et la mise en place d’un nouveau projet professionnel.

Les remous du Y2K passés, elle rentre en France et choisit d’organiser un revirement professionnel et de travailler à son compte. Ce yoga qu’elle pratique à Dublin depuis quelques années, elle veut l’enseigner. Pour ce faire, pendant une année elle travaille comme d’assistante équipes pour des instituts d’études marketing et se forme en école de yoga les soirs et weekend. Elle choisit de ponctuer sa formation par un voyage en Inde de plusieurs mois suite à quoi elle fait le tour des centres de bien-être qui fleurissent à Paris et leur propose de monter des cursus de cours de yoga dynamique, la méthode qui embrasait la jet-set américaine au début des années 2000. De nombreux cours collectifs, des stages, une clientèle de cours privé, la rédaction d’un blog sur le yoga tel qu’elle le vit qui conduira à une collaboration avec le tout premier magazine de yoga en France Esprit Yoga, des participations à des projets connexes au yoga (tournage de vidéos ; participation à l’écriture du livre Manager comme un Yogi de Luc Biecq) , de la formation continue à l’étranger pour approfondir des sujets autour des pratiques de mouvement et de santé (formations aux Etats-Unis, en Inde, ou en Grande-Bretagne) et des boulots d’appoint (accueil dans les centres de bien-être ; vente dans une boutique de vêtements de sport « féminins »; soutien scolaire).

2016. Le choix de venir habiter à Marseille et de marquer un autre tournant professionnel.

Le contexte. Une forme de yoga urbain accessible en salle de sport s’est vite popularisé dans les grandes villes en France depuis le début des années 2000. Les attentes relatives au yoga mutent considérablement depuis toujours (on en attend tantôt de la spiritualité, tantôt une hygiène de vie, tantôt un remède au stress, tantôt une thérapie contre le mal de dos, …) mais ce sont les réseaux sociaux qui auront très largement transformé la discipline. Les jeux d’influences permis par Instagram se substituent à la pédagogie si bien que l’activité de professeur repose dorénavant sur l’entretien de sa visibilité auprès d’une audience. Un autre point d’inflexion majeur : les injonctions à adopter les codes d’un « healthy lifestyle » (dont le yoga fait partie) enferment les personnes dans une vision manichéenne d’eux-mêmes. Pas gourou pour deux sous, Laurence décide de s’exclure du game et de penser une manière à elle de proposer « du yoga tout simplement ».

Ce virage, elle le fait coïncider avec son changement de cap vers le Sud.
Ce qu’elle n’aura pas anticipé : la vie. Elle se sépare rapidement de son compagnon Marseillais si bien que son installation qui aurait dû être confortable et lui laisser le temps de redessiner les contours de son avenir professionnel s’est avérée chaotique. Projetée en pleine précarité, elle n’aura pas pu monter son lieu de yoga malgré une campagne de financement participatif fructueuse. Elle maintient quelques cours dans un centre de danse, contribue ponctuellement à de la rédaction de contenu et à partir de 2018 travaille aussi en tiers-temps comme conseillère de vente dans une boutique de vêtements.

Un cancer. Le COVID. Remonter la pente.

A partir de 2021, elle retourne au bureau comme assistante de direction à Marseille

Depuis 3 ans maintenant elle fait le constat des compétences qu’elle est en mesure de mettre à profit et souhaite rejoindre un environnement de travail qui les valorisera.

Me contacter

J’ai bien rempli les cases sur LinkedIn, vous pouvez les consulter ici : www.linkedin.com/in/laurence-gay-2a90ba2

Un commentaire sur ce post peut aussi nous permettre de rentrer en relation.

Merci à toutes celles et ceux qui me feront l’amitié de relayer ce post dans leur réseau.

2 réponses à « RECHERCHE EMPLOI »

  1. Avatar de Beun
    Beun

    Laurence bonjour ,
    Tu as une plume !
    Bonne annee

    1. Avatar de Laurence Gay

      Bonjour Valérie merci beaucoup. Il ne me manque plus qu’un travail 😉. Je te souhaite à toi aussi une bonne année. J’espère que tu te portes bien.

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Dans mes histoires il m’arrive de parler des autres. Je ne fais donc pas que me regarder le nombril, ce qui fait tâche dans un champ de narcisses.