JE RAMASSE DES LIVRES DANS LA RUE

Marseille, lundi 13 novembre.

Un peu avant 14h, après avoir déjeuné à l’appartement avec une amie, il est temps de vaquer.

Ma copine, moyennement motivée : « Bon, allez, il faut que j’aille au bureau. »

Moi, me disant que braver le mistral fait partie du rite initiatique de ma vie marseillaise auquel je dois me soumettre : « Attends 2 secondes, je vais faire un bout de chemin avec toi. Faut que je recharge mon Transpass. Je vais passer au métro ‘Vieux-Port’. »

Nous sommes en chemin. Rue Sainte, près des containers poubelle, un livre.

Moi : « Oups, attends, c’est quoi ça? »

Je ramasse un livre dont la couverture laisse penser qu’il est du siècle passé. Il est en bon état. Le titre : L’art de la respiration, une édition de 1963.

Je quitte ma copine. fais mes courses, le sac dans mon cabas. L’ai déposé sur la table du salon en rentrant. L’ai oublié quelques temps parce qu’une envie (bien rare) de faire du repassage m’a prise. Un de ces élans qu’il ne faut pas réprimer chez moi, faute de quoi le linge en vrac sur une chaise me nargue des semaines durant. Je ne résiste donc pas à cet élan fugace. Qui, soit dit en passant, a failli être coupé parce que je ne trouvais plus le fer. C’est vous dire.

Linge rangé. Sentiment indicible d’accomplissement. C’est fou ce que le quotidien peut apporter comme surprise. Le livre. Je lis les premières pages.

l-art-de-la-respiration-laurence-gay-blog-2

« La respiration fut, est et restera, à la fois la source, le moyen et le soutien constant, qui donnent, conduisent, dirigent, gouvernent vie matérielle et de pensée. Tout aspire, expire, tout vibre, qui existe dans la création. C’est seulement chez l’être humain que ce naturel processus d’inspiration, d’expiration, qui est commencement, fin et éternel recommencement vital, devient une fonction, non plus machinale, mais qui peut et doit être parfaitement contrôlée et consciente. La respiration est alors la clé, la voie qui conduit à une évolution normale, aisée et volontairement accélérée. »

Clairement, je compte le lire.

#yoganerd ? Oui, j’assume.

Dédicace et 26000 namasté (truc de #yoganerd) à Anne, Laurent, Anais, Lætitia et Nathalie.

 

 

2 réponses à « JE RAMASSE DES LIVRES DANS LA RUE »

  1. Livre sans doute intéressant pour son titre, mais attention, le Dr Hanish est un personnage sulfureux… Poussée par la curiosité à propos de ces techniques et du mouvement Mazdaznan, voiià ce que j’ai découvert https://www.vice.com/fr/article/gqanwx/l-histoire-du-culte-aryen-que-meme-les-nazis-ont-interdit

    1. Merci. J’ai l’esprit critique ! Je lirai le livre avec le recul nécessaire 😉

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