ALLO? SUIS EN PASCHIMOTTANASANA. JE TE SMS EN SIRSASANA. LOL?
On le sait bien, le danger d’une séance de yoga c’est de vous permettre de déconnecter. Oui, je parle bien d’un danger. En tout cas aux yeux de certains.
Jusqu’en juillet dernier, Alice, enseignante de yoga, donnait des cours au siège de Facebook. Elle s’est fait virée pour avoir lancé un regard réprobateur à une personne qui utilisait son téléphone en cours.
Alice demandait à ses élèves d’éteindre leur portable pour l’heure que durait son cours. Une évidence? Pas pour tout le monde. J’ai moi-même fait une expérience amusante dans ce registre. Pendant un cours guidé d’ashtanga, nous étions entrés dans paschimottanasana. Tout le monde respirait consciemment ujjayi, drishtis sur le bout du nez et je vois l’une des élèves se tordre le coup, le visage tendu. Je vais vers elle et m’apprête à lui demander ce qui la gênait quand j’aperçois coincé sur son épaule son téléphone portable. Elle était en peine conversation avec son assistante.

Elle parlait à voix basse, certes. Mais lorsque j’ai compris la raison de sa constriction du cou – bigophonasana – je me suis ravisée et je l’ai laissée continuer. Pour la suite du cours, j’ai tenté d’égrener quelques remarques sur la présence à soi et la conscience du moment présent, mais je n’ai rien fait remarquer de plus.
La morale de l’histoire? je vous laisse décider. A vous de voir lequel n’est pas le gadget dans votre vie : votre téléphone portable ou votre souffle? Indice : certainement celui dont le forfait reste limité quelque soit le prix que vous y mettiez.
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Laurence Gay View All →
Quand ton lifestyle de yoga n’attire pas les like mais que tu crois que la vérité est ailleurs, forcément, tu nuances beaucoup de choses dans ta vie. Y compris la quête d’entièreté. J’accompagne d’autres gens imparfaits dans du coaching en yoga depuis 2004 et je partage également des posts et des podcasts sur le blog.
Bravo pour ce texte Laurence. J;aime particulièrement la conclusion surtout la dernière phrase : la santé, le souffle, le bien être, au forfait limité quelque soit le prix qu’on y met. Bonnr continuation
Imen.
Merci Imen. Bises